Géométrie Sacrée


Dans la plupart des religions, le SACRE désigne tout ce qui a trait au divin. Le divin procède essentiellement de l’inexpliqué ou de l’inexplicable. En d’autres termes de ce qui va au-delà de la compréhension et de l’intelligence humaine.

Jusqu’il y a peu, certains scientifiques prétendaient pouvoir expliquer, un jour, tous les mystères de l’Univers. Depuis Heisenberg et son principe d’incertitude, on sait que cela risque d’être un peu plus compliqué.

La Physique Classique s’appuie sur les mathématiques en général et la GEOMETRIE en particulier. La Géométrie d’Euclide traite de points, de droites, de plans dans un espace qu’elle a elle-même défini sur base d’axiomes par définition non démontrés. Or dans l’Univers, les espaces sont courbes et les lignes droites n’existent pas. C’est du moins ce que prétend Einstein.

La Science est une construction mentale, totalement abstraite, issue de l’esprit humain. Les lois de la Physique ne fonctionnent que dans des plages de température et de pression extrêmement réduites par rapport à l’Univers. Il faut aussi rappeler qu’une loi scientifique est considérée comme valable si l’erreur qu’elle génère peut être calculée ET considérée comme négligeable. En bref, les lois scientifiques fonctionnent de manière satisfaisante si on les utilise dans un univers réduit au microcosme où évolue l’humain.

S’appuyant sur la Science, la Technologie permet d’améliorer la productivité et de faire tourner l’économie de marché basée sur le principe d’une croissance continue ! L’accent est mis sur le « toujours plus » et donc la QUANTITE. De son côté, les Spiritualités se préoccupent d’harmonie et d’accord avec l’Univers. Dans ce domaine, c’est la notion de QUALITE qui prédomine.

La Technologie et la Spiritualité appartiennent aujourd’hui à deux mondes totalement différents. Le divorce entre la Géométrie et le Sacré est pourtant récent. Marie-Louise Von Franz relate que dans certaines traditions, les nombres avaient un aspect quantitatif mais aussi qualitatif. Ce dernier aspect ayant disparu avec l’avènement de la Science.

Toujours est-il que les prêtres mayas étaient de redoutables mathématiciens. De même que les Egyptiens et les bâtisseurs de cathédrales. Tous recherchaient des figures, des nombres, des symboles qui semblaient en relation avec l’Ordre Universel. Ils s’ingéniaient à les intégrer dans des édifices dédiés à leurs divinités, espérant ainsi s’en rapprocher.

Cette section aborde très brièvement quelques-uns de ces nombres et symboles si particuliers …

– Fractales

– Série binaire

– Merkabah

 

 

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